DIRECT ANALYSIS (CEA TECH) – Projet automate traitement de tests PCR agroalimentaire

Les bureaux d’études Anotech et Dnr’Sys ont collaboré avec Direct Analysis, startup grenobloise issue du CEA Tech (Direction de la Recherche Technologique du CEA), acteur clef de la recherche technologique dans l’industrie.

Le but de cette collaboration était de concevoir une machine pour automatiser le processus de traitement de préparation des tests PCR afin de détecter plus rapidement les bactéries lors de la transformation et fabrication de produits agroalimentaires.

Anotech était en charge de la partie mécanique de l’automate et DnR’Sys de la maîtrise d’œuvre et la partie électronique.

Notre bureau d’études a pu notamment concevoir un système de vision pour contrôler les pièces en entrée de machine. DnR’Sys a défini l’architecture système, développé un système d’exploitation embarqué sur mesure et conçu des carte électronique d’entrèe/sortie dédiées.

Cette machine pré-industrielle a même été présenté au « Carrefour des fournisseur de l’industrie agroalimentaire » (CFIA) en juin dernier.

A terme, la machine sera utilisée au CEA Tech Bretagne pour les études en collaboration avec Direct Analysis et mise à disposition afin de montrer les technologies du CEA Tech et leur intégration dans un système industriel.

Retrouvons Thomas Bordy, co-fondateur de Direct Analysis, qui nous parle de ce projet collaboratif plus en détail.

 

La machine pré-industrielle au CEA Tech Bretagne
La machine pré-industrielle au CEA Tech Bretagne

 

 

  1. Parlez-nous de votre entreprise et du projet en quelques phrases.

Direct Analysis est une startup issue du CEA de Grenoble, intégrée au département technologique pour la santé et la biologie.

Après avoir étudié différents domaines d’application de la technologie, nous avons retenu celle des tests PCR agroalimentaire qui nous semblait le plus pertinent.

Ce projet CEA a commencé en 2019 par une preuve de concept (PoC) et une validation marché et s’est consolidé par la volonté de créer un automate dans le cadre d’une démonstration.

 

  1. Pourquoi avoir choisi DnR’Sys et Anotech pour réaliser ce projet ?

Le CEA Tech Bretagne a joué un rôle déterminant dans la recherche de partenariats pour réaliser ce projet. Déjà connu dans le cadre d’autres projets collaboratifs avec DnR’Sys, le couple DnR’Sys / Anotech a paru une évidence pour mener à bien ce projet après la démonstration de leurs compétences.

De plus, je connaissais aussi le travail d’Anthony Esnault (gérant d’Anotech) puisque j’ai déjà pu voir les dispositifs sur lesquels il travaille.

 

  1. Que recherchiez-vous pour ce projet ?

Nous recherchions la mise en œuvre de concept et d’idée dans le cadre de l’automatisation d’un protocole biologique.

Nous étions aussi à la recherche de compétences que nous n’avons pas forcément au sein de notre entreprise ou que nous n’avons pas le temps de développer du fait d’une charge de travail dense.

 

  1. Avez-vous fourni des éléments à l’équipe de DnR’Sys pour qu’ils avancent sur le projet de leur côté ? Si oui, lesquels ?

Ils sont partis d’une feuille blanche. De notre côté, nous avons fourni le consommable traité par l’automate, les spécificités techniques et les dimensions idéales.

Et de leur côté, ils étaient en charge de créer l’automate.

Cela est un sacré challenge de partir d’une simple idée. Mais nous sommes très contents du travail réalisé aussi bien par le design que par les fonctionnalités et la performance de la machine.

 

  1. L’entreprise a-t-elle bien répondu à vos attentes ?

Oui, nous en sommes satisfaits.

Nous avons eu des échanges réguliers et c’est un projet ambitieux puisque la création de l’automate a démarré en décembre 2020 pour être livré dans les temps, environ 6 mois après, lors du salon CFIA qui a eu lieu en juin 2021.

Automatisation du processus de traitement de préparation des tests PCR
Automatisation du processus de traitement de préparation des tests PCR
  1. Quelle(s) expertise(s) ont pu vous apporter DnR’Sys et Anotech ?

DnR’ Sys et Anotech ont pu intervenir sur la conception de système informatique et numérique, sur l’instrumentation et la partie mécanique et mettre en œuvre l’ensemble de ces éléments.

Ces entreprises ont su s’adapter à un nouveau secteur lié au protocole biologique et au consommable microphysique, qui étaient quelque chose de nouveau pour elles et d’inexistant constituant un réel challenge.

 

  1. Etes-vous satisfait du suivi de projet de la part des deux bureaux d’études ?

Oui, ils étaient totalement disponibles et ont su s’adapter pour répondre aux sollicitions bien que la technologie ait évolué durant le projet.

Leur souplesse a été apprécié. De plus, connaissant déjà les machines sur lesquelles ils ont déjà pu travailler, nous étions rassurés qu’ils puissent y arriver dans un délai restreint (6 mois).

 

  1. A-t-il été facile de mettre en place le travail de DnR’Sys et Anotech au sein de votre environnement de travail ?

Grâce à l’envoi de photos et vidéos montrant le système en train de fonctionner ainsi que l’envoi du plan des machines faits par DnR’Sys et Anotech, cela nous a rassuré et l’on voyait que le projet avançait bien.
Mais il est toujours préférable de voir les choses en vrai pour que ce soit plus concret. C’est pourquoi nos collègues du CEA Tech Bretagne à Quimper et notre entreprise sommes chacun venus une fois dans les locaux.
Nous étions agréablement surpris car le projet a vite pris forme passant par la gestion de la sous-traitance de pièces à la réalisation de la machine.

 

  1. Y-a-t-il eu des désaccords durant le projet ?

Non il n’y a pas eu de désaccords majeurs. La difficulté peut être la différence de langage technique mêlant le domaine biologique d’un côté et le monde de l’ingénierie de l’autre.
Mais ces incompréhensions ont très vite pu être levé.

 

  1. Recommanderiez-vous ces entreprises et pour quelle raison ?

Ces entreprises font partie de ces petites structures agiles, c’est pourquoi j’ai envie de continuer à travailler avec elles car elles restent facilement accessibles.

 

  1. Imaginez-vous d’autres projets avec l’entreprise ?

Oui car il y a quelque chose d’intéressant à construire et nous attendons impatiemment de pouvoir financer d’autres projets. En effet, nous aimerions procéder à une extension de ce projet qui a déjà été commencé.

Merci à Thomas Bordy d’avoir pu répondre à nos questions et à Jérôme Hazart d’avoir pu apporter des éléments supplémentaires. On espère donc que ce projet pourra continuer à se développer par la suite.